L’impact économique de la crise Covid-19 chez les fleuristes
Economie RSE
19 novembre 2021

L’impact économique de la crise Covid-19 chez les fleuristes

Durant l’été 2020, VAL’HOR a fait appel à PwC et à la collaboration d’AND International et de Xerfi Spécific pour mesurer l’impact du premier confinement sur la filière du végétal et les perspectives à moyen terme (étude soutenue par FranceAgriMer). Après une première vague de cette étude Covid-19 réalisée lors de l’été 2020 et reposant sur les déclarations des entreprises concernant l’impact du premier confinement sur leur activité, l’emploi et la vie de l’entreprise, une seconde vague d’enquêtes a été conduite durant l’été 2021. L’étude prends en compte les périodes du premier (du 17 mars au 11 mai 2020) et deuxième (du 30 octobre au 28 novembre 2020) confinements pour analyser leurs impacts sur les métiers de la filière. Ainsi, nous observons une baisse du chiffre d’affaires 2020 de 7 % chez les fleuristes en comparaison à 2019, et 8 % des fleuristes ont déclaré avoir cessé leur activité définitivement à cause de la crise. Si les mois de mars (-47 %), d’avril (-73 %) et de mai (-31 %) ont vu un très forte baisse du chiffre d’affaires par rapport à 2019, la reprise a été nettement visible dès le mois de juin (+40 % par rapport à 2019). En ce qui concerne les façons de vendre, 62 % des fleuristes ont utilisé la vente directe (drive, à emporter, livraisons, click & collect), 43 % ont fait de la publicité ou ont communiqué sur les réseaux sociaux, 23 % ont utilisé un service de vente en ligne, et 24 % n’ont mis en place aucune nouvelle pratique pendant les confinements. Après les confinements, 5 % des fleuristes ont fait des promotions pour attirer la clientèle, et 27 % indiquent avoir augmenté les prix pour rattraper le retard de CA, supporter les surcoûts induits par la crise sanitaire, et/ou compenser les pertes de productivité. Les fleuristes sont mesurément optimistes concernant la reprise de l’activité. Pour 23 % d’entre eux, les clients vont augmenter leurs achats. 45 % pensent que les habitudes des clients vont rester les mêmes, et 31 % penses que les clients vont diminuer leurs achats. Pour aller plus loin, 3 % des fleuristes pensent qu’ils devront cesser leur activité avant la fin de l’année 2021, 12 % pensent avoir des difficultés sans avoir à cesser leur activité, 15 % ne savent pas, et 70 % ne pensent pas avoir de difficultés particulières. L’étude met en avant deux principaux leviers à activer qui semblent être importants pour soutenir l’ensemble de la filière : le made in France et la transformation numérique. Vous pouvez trouver l’ensemble de l’étude avec toutes les données de la filière ici : https://www.valhor.fr/etudes-statistiques/conjoncture/etude-dimpact-du-covid-19-sur-la-filiere/
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